Configuration du projet et de l’imagerie

Pour commencer, vous allez configurer le projet et l’imagerie. Vous allez télécharger et explorer les données, créer un projet ArcGIS Pro, configurer l’environnement et créer un espace de travail Reality Mapping.

Remarque :

Pour travailler avec Reality for ArcGIS Pro, les logiciels suivants doivent être installés et leur licence ajoutée dans l’ordre suivant :

  • ArcGIS Pro Standard ou Advanced, version 3.1 ou ultérieure
  • ArcGIS Reality Studio
  • Extension de ArcGIS Reality for ArcGIS Pro
  • Données des systèmes de coordonnées ArcGIS

Ce didacticiel part du principe que cette procédure a été réalisée. Pour obtenir des instructions étape par étape, voir la page Installer ArcGIS Reality for ArcGIS Pro.

Télécharger et exporter les données

En premier lieu, vous allez télécharger les données dont vous avez besoin pour ce didacticiel et les examiner.

  1. Téléchargez le fichier Orlando_Data.zip et enregistrez-le sur votre ordinateur.
    Remarque :

    La taille de ce fichier approchant les 4 Go, le téléchargement peut prendre un certain temps.

    La plupart des navigateurs Web téléchargent les fichiers dans le dossier Téléchargements de votre ordinateur, par défaut.

  2. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le fichier Orlando_Data.zip et dézippez-le dans C:\Sample_Data.
    Attention :

    Le chemin d’accès aux données doit être exactement C:\Sample_Data\Orlando_Data. Si vous enregistrez les données dans un autre emplacement sur votre ordinateur, vous devez mettre à jour le chemin d’accès dans chacune des entrées du fichier Orlando_Frames_Table.csv.

  3. Ouvrez le dossier Orlando_Data extrait et développez son contenu.

    Contenu du dossier Orlando_Data

    Il contient cinq sous-dossiers : AOI, DEM, Frames, Images et Output.

  4. Ouvrez le dossier Images.

    Liste des images TIFF

    Ce dossier contient toutes les images aériennes à traiter sous la forme de 136 fichiers TIFF.

  5. Faites défiler vers le bas du dossier et identifiez une image dont le nom contient le mot Cam1 (0000123-000275-091314134101-Cam1.tif, par exemple). Cliquez deux fois dessus pour l’ouvrir dans votre visionneuse d’images par défaut.

    Exemple d’image au nadir, prise à la verticale, du dessus

    Toutes les images de Cam1 sont au nadir, ce qui signifie qu’elles ont été collectées avec l’axe optique de la caméra perpendiculaire au sol (à la verticale). Cela permet d’avoir une bonne couverture du haut des entités présentes dans le paysage (les toits des bâtiments, par exemple).

    Remarque :

    Ces images ont été fournies par Lead'Air Inc. Il s’agit d’images aériennes numériques haute qualité capturées avec des capteurs MIDAS. En savoir plus sur Lead'Air Inc.

  6. Fermez la fenêtre qui affiche l’image.
  7. Cliquez deux fois sur l’une des images dont les noms contiennent les mots Cam2, Cam3, Cam4 ou Cam5 (0000168-000245-091314134426-Cam2.tif, par exemple).

    Exemple d’image oblique montrant les côtés des bâtiments

    Ces images sont obliques, ce qui signifie qu’elles ont été capturées avec l’axe optique de la caméra incliné (selon un certain angle). Cela permet d’avoir une bonne couverture des côtés des entités (les côtés des bâtiments, par exemple). La génération de produits 3D requiert la superposition d’images au nadir et d’images obliques. Il est important d’utiliser des images de haute qualité pour obtenir de bons résultats.

    Remarque :

    Cam1, Cam2, Cam3, Cam4 et Cam5 sont les formes abrégées de Caméra 1, Caméra 2, Caméra 3, etc.

  8. Vous pouvez éventuellement ouvrir et consulter d’autres images parmi les différentes caméras.
  9. Fermez toutes les fenêtres qui affichent les images.
  10. Accédez à Orlando_Data et ouvrez le dossier Frames.

    Contenu du dossier Frames

    Les fichiers .csv de ce dossier contiennent des informations relatives à la position des images dans l’espace et aux caméras utilisées pour les capturer.

  11. Cliquez deux fois sur le fichier Orlando_Frames_Table.csv pour l’ouvrir dans votre logiciel de visualisation CSV par défaut.

    Extrait de la table des images

    Le fichier contient des informations relatives aux images à traiter sous forme tabulaire. Chaque ligne décrit une image, y compris le chemin d’accès à l’image sur le disque (colonne A), l’ID d’objet (colonne B), les coordonnées du centre de l’image (colonnes D, E et F) et le système de référencement spatial associé à ces coordonnées (colonne C). Les colonnes G, H et I indiquent les angles de rotation, et la colonne K indique la caméra qui a capturé l’image.

  12. Fermez le fichier Orlando_Frames_Table.csv. Ouvrez Orlando_Cameras_Table.csv.

    Extrait de la table des caméras

    Cette table contient des informations spécifiques aux cinq caméras utilisées pour capturer l’imagerie :

    • Camera ID (ID de caméra) : nom ou modèle de la caméra utilisée pour capturer les images.
    • Focal Length (Distance focale) : distance entre l’objectif de la caméra et le plan focal (en microns).
    • Principal X et Principal Y : coordonnées x et y du point principal d’autocollimation (en microns).
    • Pixel Size (Taille de pixel) : taille de pixel de la caméra (en microns).
    • Konrady : paramètre de distorsion de la caméra.
  13. Fermez le fichier Orlando_Cameras_Table.csv.

    Il est important que les informations contenues dans les tables d’images et de caméras soient correctes pour que le workflow de ce didacticiel fonctionne correctement et produise des résultats de bonne qualité.

    Remarque :

    En savoir plus sur les tables Frames (Images) et Cameras (Caméras).

  14. Revenez à Orlando_Data.

    Les dossiers restants contiennent les informations suivantes :

    • Dans le dossier AOI, une classe d’entités fournit les limites de la zone d’intérêt du workflow.
    • Dans le dossier DEM, un raster de modèle numérique d’élévation donne des informations d’élévation pour la zone où les images ont été capturées. Ces informations seront utilisées pour déterminer la hauteur de vol pour chaque image.
    • Le dossier Output contient la sortie obtenue de ce didacticiel. Vous serez éventuellement en mesure de les utiliser plus tard dans ce didacticiel.

Créer un projet et se connecter aux données

Maintenant que vous avez téléchargé les données et les avez explorées, vous allez créer un projet ArcGIS Pro et l’associer aux données.

  1. Démarrez ArcGIS Pro. Si vous y êtes invité, connectez-vous via votre compte d’organisation ArcGIS sous licence.
    Remarque :

    Si vous n’avez pas accès à ArcGIS Pro ou ne disposez pas d’un compte d’organisation ArcGIS, consultez les options disponibles pour accéder aux logiciels.

  2. Sur l’écran de démarrage d’ArcGIS Pro, sous New Project (Nouveau projet), cliquez sur Map (Carte).

    Bouton Carte

  3. Dans la fenêtre New Project (Nouveau projet), pour Name (Nom), saisissez Orlando_3D_products.
  4. Pour Location (Emplacement), acceptez l’emplacement par défaut ou cliquez sur le bouton Browse (Parcourir) pour choisir un emplacement sur votre disque dur.
    Remarque :

    Vérifiez que l’emplacement que vous avez choisi dispose d’au moins 20 gigaoctets (Go) d’espace de stockage disponible.

    Fenêtre New Project (Nouveau projet)

  5. Cliquez sur OK.

    Le projet apparaît et affiche une vue cartographique avec un fond de carte. Ensuite, vous allez associer le projet aux données que vous avez téléchargées.

  6. Sur le ruban, cliquez sur l'onglet Vue. Dans le groupe Windows (Fenêtres), cliquez sur Catalog Pane (Fenêtre Catalogue).

    Bouton Catalog Pane (Fenêtre Catalogue)

    La fenêtre Catalogue apparaît. Cette fenêtre contient tous les dossiers, fichiers et données associés au projet. Vous allez utiliser cette fenêtre pour établir une connexion au dossier Orlando_Data.

  7. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), cliquez sur la flèche en regard de Folders (Dossiers) pour le développer et afficher son contenu.

    Bouton Expand (Développer) pour Folders (Dossiers)

    Le dossier par défaut associé au projet est Orlando_3D_products, qui a été créé lors de la création du projet. Maintenant, le dossier contient des géodatabases et des boîtes à outils vides, mais aucune donnée.

  8. Cliquez avec le bouton droit sur Folders (Dossiers), puis choisissez Add Folder Connection (Ajouter la connexion au dossier).

    Option de menu Add Folder Connection (Ajouter la connexion au dossier)

  9. Dans la fenêtre Add Folder Connection (Ajouter la connexion au dossier), cliquez sur Computer (Ordinateur) et accédez à C:\Sample_Data. Sélectionnez le dossier Orlando_Data et cliquez sur OK.

    Fenêtre Add Folder Connection (Ajouter la connexion au dossier)

    Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), sous Folders (Dossiers), le dossier Orlando_Data figure à présent dans la liste.

    Dossier Orlando_Data dans la fenêtre Catalog (Catalogue)

  10. Développez le dossier Orlando_Data et confirmez qu’il contient les images et les autres données que vous avez vues plus tôt.

    Contenu du dossier Orlando_Data

    Vous pouvez maintenant accéder aux images aériennes et aux autres données nécessaires pour le workflow à l’intérieur de votre projet ArcGIS Pro.

Configurer l’environnement

Ensuite, vous allez choisir des valeurs de paramètre d’environnement spécifiques liées aux images et que le système va prendre en compte lors de l’exécution des outils d’imagerie.

  1. Sur le ruban, sous l’onglet Analysis (Analyse), dans le groupe Geoprocessing (Géotraitement), cliquez sur Environments (Environnements).

    Bouton Environnements

  2. Sous Parallel Processing (Traitement parallèle), pour Parallel Processing Factor (Facteur de traitement parallèle), saisissez 90%.

    Le facteur de traitement parallèle définit le pourcentage de cœurs informatiques à utiliser pour prendre en charge le traitement. Par exemple, sur une machine à 4 cœurs, un réglage à 50 % signifie que l’opération sera répartie sur 2 processus (50 % x 4 = 2). Dans ce workflow, vous choisissez 90%.

    Parallel Processing Factor (Facteur de traitement parallèle) avec une valeur de 90 %

    Conseil :

    Veillez à inclure le signe % dans 90%.

  3. Faites défiler vers le bas pour atteindre Raster Storage (Stockage des données raster).
  4. Sous Raster Statistics (Statistiques raster), pour X skip factor (Pas d’échantillonnage X) et Y skip factor(Pas d’échantillonnage Y), saisissez 10.

    Les statistiques doivent être calculées sur les images pour permettre certaines tâches telles que l’application d’un étirement de contraste. Pour plus d’efficacité, les statistiques peuvent être générées pour un échantillon de pixels eu lieu de chaque pixel. Le pas d’échantillonnage détermine la taille de l’échantillon. 10 dans X et 10 dans Y signifie que chaque onzième pixel dans la ligne et la colonne d’image sera utilisé pour générer des statistiques.

  5. Sous Tile Size (Taille de tuile), pour Width (Largeur) et Height (Hauteur), saisissez 512.

    Pour plus d’efficacité, les images sont souvent accessibles sous la forme de petits fragments carrés appelés tuiles. Ce paramètre définit la taille de tuile, que vous choisissez à 512 x 512 pixels.

  6. Pour Resampling Method (Méthode de rééchantillonnage), choisissez Bilinear (Bilinéaire).

    Le rééchantillonnage est le processus de modification de la taille ou de l’orientation de cellule du raster. Parmi les différentes méthodes de rééchantillonnage disponibles, Bilinear (Bilinéaire) est recommandée lorsque vous travaillez sur des données d’imagerie.

    Paramètres d’environnement Raster storage (Stockage des données raster)

  7. Acceptez toutes les autres valeurs par défaut et cliquez sur OK.

Créer un espace de travail

Ensuite, vous allez créer un espace de travail Reality Mapping pour rassembler et gérer toutes vos données, y compris les images aériennes et les tables d’images et de caméras.

  1. Sur le ruban, dans l’onglet Imagery (Imagerie), dans le groupe Reality Mapping, cliquez sur le bouton New Workspace (Nouvel espace de travail).

    Bouton New Workspace (Nouvel espace de travail)

    La fenêtre de l’assistant New Reality Mapping Workspace (Nouvel espace de travail Reality Mapping) s’ouvre et présente la page Workspace Configuration (Configuration de l’espace de travail).

    Fenêtre de l’assistant New Reality Mapping Workspace (Nouvel espace de travail Reality Mapping)

  2. Définissez les paramètres suivants :
    • Pour Name (Nom), saisissez Orlando_Workspace.
    • Pour Workspace Type (Type d’espace de travail), confirmez que Reality Mapping est sélectionné.
    • Pour Sensor Data Type (Type de données de capteur), choisissez Aerial – Digital (Aérien - Numérique).
    • Pour Scenario Type (Type de scénario), choisissez Oblique.
    • Acceptez toutes les autres valeurs par défaut.
    Remarque :

    Étant donné que vous allez utiliser les images au nadir et les images obliques pour votre workflow, pour Scenario Type (Type de scénario), vous devez choisir Oblique.

    Paramètres de configuration de l’espace de travail

  3. Cliquez sur Next (Suivant).

    Vous accédez à la page Image Collection (Ensemble d’images), dans laquelle vous allez entrer les paramètres relatifs au capteur utilisé pour capturer les images.

  4. Dans la fenêtre Image Collection (Ensemble d’images), pour Sensor Type (Type de capteur), confirmez que Generic Frame Camera (Caméra full-frame générique) est sélectionné.

    Sensor Type (Type de capteur) avec Generic Frame Camera (Caméra full-frame générique) sélectionné

    Ensuite, vous allez fournir le fichier de table d’images.

  5. Sous Source Data 1 (Données sources 1), pour Exterior Orientation File / Esri Frames Table (Fichier d’orientation extérieure / Table d’images Esri), cliquez sur le bouton Frames Table (Table d’images).

    Bouton Frames Table (Table d’images)

  6. Dans la fenêtre Frames Table (Table d’images), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > Frames (Images). Sélectionnez Orlando_Frames_Table.csv et cliquez sur OK.

    Fenêtre Frames Table (Table d’images)

    La fenêtre Image Collection (Ensemble d’images) se met à jour avec certaines informations fournies par le fichier de table d’images, telles que les informations de référencement spatial associées aux coordonnées du centre de l’image et la liste des cinq caméras. Vous devez à présent importer les informations relatives aux caméras fournies dans le fichier de table de caméras.

  7. En regard de Cameras (Caméras), cliquez sur le bouton Import (Importer).

    Importer (bouton)

  8. Dans la fenêtre Cameras Table (Table de caméras), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > Frames (Images). Sélectionnez Orlando_Cameras_Table.csv et cliquez sur OK.

    Fenêtre Cameras Table (Table de caméras)

    Une coche verte en regard de chaque ID de caméra indique que les informations relatives à la caméra ont bien été importées.

    ID de caméra avec des coches vertes

  9. Acceptez toutes les autres valeurs par défaut et cliquez sur Next (Suivant).

    Ensuite, vous allez pointer sur le MNE que vous allez utiliser dans le workflow.

  10. Dans la fenêtre Data Loader Options (Options du chargeur de données), sous DEM (MNE), cliquez sur le bouton Select DEM (Sélectionner MNE).

    Bouton Select DEM (Sélectionner MNE)

  11. Dans la fenêtre Input Dataset (Jeu de données en entrée), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > DEM (MNE). Sélectionnez North_Downtown_DEM.tif et cliquez sur OK.

    Fenêtre Input Dataset (Jeu de données en entrée)

  12. Dans la fenêtre de l’assistant, acceptez les autres valeurs par défaut et cliquez sur Finish (Terminer).

    Après quelques minutes, l’espace de travail est créé. Dans la fenêtre Logs: Orlando_Workspace, la dernière ligne indique que le processus a abouti.

    Fenêtre Logs: Orlando_Workspace

    Une carte 2D Orlando_Workspace est également créée.

    Carte 2D Orlando_Workspace

    Différents composants d’espace de travail figurent maintenant dans la fenêtre Contents (Contenu). Cela inclut Image Collection (Ensemble d’images), un nouveau jeu de données mosaïques contenant les 136 images aériennes.

    Image Collection (Ensemble d’images) dans la fenêtre Contents (Contenu)

    Le jeu de données Image Collection (Ensemble d’images) est représenté essentiellement par une couche Footprint (Emprise) (contours verts) et une couche Image contenant les images elles-mêmes. Les deux couches s’affichent sur la carte.

    Emprises Image et images sur la carte

    Conseil :

    Si vous ne voyez pas les images sur la carte, zoomez davantage.

    Par défaut, seules les 20 premières images du jeu de données s’affichent. Ce nombre peut être changé, mais un nombre plus grand peut avoir des répercussions sur les performances d’affichage.

    Si vous souhaitez modifier ce nombre par défaut, dans la fenêtre Catalog (Catalogue), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_3D_products > RealityMapping > Orlando_Workspace.ermw > Imagery (Images) > Orlando_Workspace.gdb. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Orlando_Workspace_Collection et choisissez Properties (Propriétés). Cliquez sur l'onglet Valeurs par défaut. Pour Maximum Number of Rasters Per Mosaic (Nombre maximum de rasters par mosaïque), saisissez le nombre de votre choix.

    De plus, un onglet Reality Mapping a été ajouté au ruban.

  13. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Reality Mapping.

    Onglet Reality Mapping

    L’onglet contient une série d’outils qui prennent en charge l’alignement d’images et la production de produits 2D et 3D. Actuellement, les outils du groupe Product (Produit) sont indisponibles, car les images en entrée n’ont pas encore été ajustées.

  14. Dans la Barre d’outils Quick Access (Accès rapide), cliquez sur le bouton Save Project (Enregistrer le projet).

    Bouton Enregistrer le projet

Dans la première partie de ce workflow, vous avez téléchargé les données en entrée, configuré un projet ArcGIS Pro, créé un espace de travail Reality Mapping et l’avez renseigné avec des données en entrée. Dans la seconde partie du workflow, vous allez procéder à l’alignement d’images et générer des produits 3D.


Traiter les images

Maintenant que votre projet, votre espace de travail et vos images sont configurés, vous allez lancer le traitement des images. En premier lieu, vous allez améliorer l’alignement d’images à l’aide de points de rattachement. Ensuite, vous allez générer un nuage de points dense et un maillage 3D haute fidélité.

Améliorer l’alignement d’images avec des points de rattachement

Pour améliorer la précision relative de vos images en entrée, vous allez utiliser des points de rattachement, qui sont des objets communs ou des emplacements identifiés dans les zones de superposition entre des images adjacentes. L’outil Adjust (Ajuster) extrait automatiquement les points de rattachement en utilisant des techniques d’appariement d’images, puis les utilise pour mieux aligner les images les unes par rapport aux autres.

  1. Sur le ruban, dans l’onglet Reality Mapping, dans le groupe Adjust (Ajuster), cliquez sur le bouton Adjust (Ajuster).

    Bouton Adjust (Ajuster)

    Vous allez définir certains paramètres de l’outil Adjust (Ajuster) qui déterminent la qualité et la précision des points de rattachement et du processus d’alignement d’images.

  2. Cliquez sur la flèche en regard de Tie Point Matching (Appariement des points de rattachement) pour la développer.
  3. Vérifiez que la case Full Frame Pairwise Matching (Appariement deux par deux pleine image) est décochée.

    Case Full Frame Pairwise Matching (Appariement deux par deux pleine image) décochée

  4. Pour Tie Point Similarity (Similarité des points de rattachement), choisissez High (Élevée).

    Paramètre Tie Point Similarity (Similarité des points de rattachement) avec la valeur High (Élevée) sélectionnée

  5. Cochez Full Frame Pairwise Matching (Appariement deux par deux pleine image).

    Case Full Frame Pairwise Matching (Appariement deux par deux pleine image) cochée

  6. Acceptez toutes les autres valeurs par défaut, puis cliquez sur Run (Exécuter).

    Ce processus peut prendre plusieurs minutes. Vous pouvez suivre la progression dans la fenêtre Logs (Journaux). L’outil va d’abord consigner Computing the tie points (Calcul des points de rattachement), puis Computing block adjustment (Calcul de l’ajustement des blocs) et enfin Applying block adjustment (Application de l’ajustement des blocs). Pour les besoins du processus d’alignement, les images sont regroupées en blocs de plusieurs images. La position des blocs est ensuite ajustée.

  7. À l’issue du processus, dans la fenêtre Logs (Journaux), recherchez la ligne MeanReprojectionError(pixel).

    MeanReprojectionError(pixel) avec la valeur 0.441

    Cette ligne donne une indication de la précision de l’ajustement. Une erreur de projection moyenne inférieure à un pixel est acceptable.

    Remarque :

    La précision obtenue peut être légèrement différente de celle indiquée dans cet exemple.

  8. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cochez la case en regard de la couche Tie Points (Points de rattachement) pour l’activer.

    Couche Tie Points (Points de rattachement) activée

    Sur la carte, tous les points de rattachement identifiés par l’outil Adjust (Ajuster) s’affichent.

    Points de rattachement affichés sur la carte

    Vous venez d’optimiser la précision relative de vos images.

    Remarque :

    Vous pouvez également améliorer la précision absolue du positionnement de l’image en utilisant les points de contrôle au sol. Cette étape va au-delà du domaine d’application du présent didacticiel, mais vous pouvez en savoir plus en consultant la page Ajouter des points de contrôle au sol dans un espace de travail Reality Mapping.

Générer des produits 3D

Ensuite, vous allez générer les produits 3D. Pour raccourcir le workflow, vous allez uniquement générer les produits 3D d’une petite zone. La couche Orlando_Small_AOI.shp donne les limites de la zone d’intérêt. Vous allez l’ajouter à la carte pour l’examiner.

  1. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), développez Folders (Dossiers), Orlando_Data et AOI. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Orlando_Small_AOI.shp et choisissez Add To Current Map (Ajouter à la carte actuelle).

    Option de menu Add To Current Map (Ajouter à la carte actuelle)

    Sur la carte, le polygone AOI s’affiche dans une couleur attribuée de manière aléatoire (le violet en l’occurrence).

    Polygone de zone d’intérêt

    La couverture d’image est sensiblement plus grande que le polygone AOI. Cela permet d’être sûr d’inclure toutes les images faisant l’objet d’une superposition avec l’AOI. Toutes les images de superposition doivent être utilisées pour générer des résultats de haute qualité.

  2. Dans la fenêtre Contents (Contenu), désactivez la couche Orlando_Small_AOI.

    Couche Orlando_Small_AOI désactivée

  3. Sur le ruban, dans l’onglet Reality Mapping, consultez le groupe Product (Produit).

    Groupe Product (Produit) dans l’onglet Reality Mapping

    Après le processus d’ajustement d’image, certains outils de ce groupe sont désormais disponibles. Des produits peuvent être générés individuellement à l’aide de boutons de produits individuels (Point Cloud (Nuage de points) ou 3D Mesh (Maillage 3D), par exemple) ou simultanément à l’aide du bouton Multiple Products (Plusieurs produits). Vous allez utiliser la dernière option.

    Remarque :

    Actuellement, les boutons de produits 2D (DSM (MNS), True Ortho (Ortho vraie) et DSM Mesh (Maillage MNS), par exemple) sont toujours indisponibles, car l’espace de travail contient une imagerie oblique, ce qui n’est pas approprié pour la génération de produits 2D.

  4. Dans l’onglet Reality Mapping, cliquez sur Multiple Products (Plusieurs produits).

    Bouton Multiple Products (Plusieurs produits)

    L’assistant Reality Mapping Products (Produits Reality Mapping) apparaît et affiche la page Product Generation Settings (Paramètres de génération de produits).

    L’assistant Reality Mapping Products (Produits Reality Mapping) apparaît.

  5. Confirmez que les produits Point Cloud (Nuage de points) et 3D Mesh (Maillage 3D) sont sélectionnés.
  6. Cliquez sur Shared Advanced Settings (Paramètres avancés partagés).

    Bouton Shared Advanced Settings (Paramètres avancés partagés)

    La fenêtre Advanced Product Settings (Paramètres avancés des produits) s’ouvre. Elle permet de définir les paramètres qui affectent tous les produits à générer.

  7. Dans la fenêtre Advanced Product Settings (Paramètres avancés des produits), pour Quality (Qualité), vérifiez que l’option Ultra (Ultra) est sélectionnée.

    Ce paramètre donne des produits dérivés dont la résolution d’image est la plus élevée. Un paramètre Quality (Qualité) dont la valeur est High (Élevée), Medium (Moyenne) ou Low (Faible) donne des produits dont les résolutions sont égales à deux fois, quatre fois ou huit fois la résolution d’image source.

  8. Pour Scenario Type (Type de scénario), confirmez que Oblique est sélectionné.

    Ce type de scénario Oblique a été sélectionné lors de la phase de création de l’espace de travail. Il a été choisi, car votre jeu de données contient des images obliques qui sont nécessaires pour générer des produits 3D.

    Fenêtre Advanced Product Settings (Paramètres avancés des produits)

  9. Pour Product Boundary (Limite de produit), cliquez sur le bouton Browse (Parcourir).
  10. Dans la fenêtre Product Boundary (Limite de produit), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > AOI. Sélectionnez Orlando_Small_AOI.shp et cliquez sur OK.

    Orlando_Small_AOI.shp sélectionné

    Les produits 3D générés seront limités à l’étendue définie par la classe d’entités AOI.

  11. Cochez Apply Global Color Balancing (Appliquer l’équilibrage global des couleurs).

    Case Apply Global Color Balancing (Appliquer l’équilibrage global des couleurs) cochée

    Parfois, il peut y avoir d’importantes variations entre les images. Cette option garantit la fluidité de la transition tonale entre les images.

  12. Cliquez sur OK.
  13. Dans la fenêtre Reality Mapping Products Wizard (Assistant de produits Reality Mapping), sur la page Product Generation Settings (Paramètres de génération de produits), cliquez sur Next (Suivant).
  14. Sur la page 3D Mesh Settings (Paramètres de maillage 3D), pour Format, acceptez la valeur par défaut SLPK.

    Page 3D Mesh Settings (Paramètres de maillage 3D)

    Remarque :

    En fonction de vos ressources système, le processus de génération de produits 3D peut prendre au moins deux heures et demie. Pour référence, deux heures et demie était la durée de traitement sur un ordinateur équipé d’un processeur i7, de 32 Go de RAM et d’un disque dur SSD.

    Si vous préférez ne pas exécuter ce processus pour gagner du temps, vous pouvez utiliser les jeux de données en sortie prêts à l’emploi pour la suite du didacticiel. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > Output (Sortie) > Point Cloud (Nuage de points). Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Point Cloud (Nuage de points) et choisissez Add To Current Map (Ajouter à la carte actuelle).

    Option de menu Add To Current Map (Ajouter à la carte actuelle)

    Si vous choisissez d’utiliser le jeu de données en sortie prêt à l’emploi, passez à la section suivante Examiner les produits 3D.

  15. Si vous décidez d’exécuter le processus, cliquez sur Finish (Terminer).

    Bouton Terminer

    Pendant le processus, plusieurs informations d’état s’affichent dans la fenêtre Logs (Journaux). À l’issue du processus, le journal indique que le processus a abouti.

    Journal indiquant que le processus a abouti

Examiner les produits 3D

Vous venez de générer des produits 3D (ou vous pouvez choisir d’utiliser les produits 3D prêts à l’emploi). Ensuite, vous allez les examiner. En premier lieu, vous allez examiner le nuage de points.

  1. Dans la fenêtre Contents (Contenu), sous Data Products (Produits de données), activez la couche Point Cloud et développez-la pour voir sa symbologie.

    Couche Point Cloud (Nuage de points) activée

    Vos valeurs et pourcentage de données peuvent être différents de l’illustration.

    Conseil :

    Si vous utilisez des produits 3D prêts à l’emploi, la couche Point Cloud.lasd s’affiche sous Reference Data (Données de référence).

    L’emprise de nuage de points s’affiche en rouge.

    Emprise de nuage de points affichée en rouge

    Remarque :

    Ce jeu de données est au format LAS, souvent utilisé pour stocker des données de nuage de points. En savoir plus sur les jeux de données LAS.

  2. Dans la fenêtre Contents (Contenu), désactivez les couches Footprint (Emprise) et Image pour mieux voir le nuage de points.

    Couches Footprint (Emprise) et Image désactivées

  3. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la couche Point Cloud (Nuage de points) et choisissez Zoom To Layer (Zoom sur la couche).

    Option de menu Zoom to Layer (Zoom sur la couche)

  4. Sur la carte, le cas échéant, zoomez jusqu’à visualiser les points de la couche Point Cloud (Nuage de points).

    Les points de la couche Point Cloud (Nuage de points) s’affichent sur la carte

    Les points d’altitude les plus bas apparaissent en bleu, les points d’altitude intermédiaires en jaune et les points d’altitude élevés en rouge.

  5. Vous pouvez également zoomer et vous déplacer pour examiner la couche.

    Dans la carte 2D, la visualisation du nuage de points 3D est limitée. Ensuite, vous allez visualiser ce jeu de données dans une scène 3D.

  6. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), développez Folders (Dossiers), Orlando_3D_products, Reality Mapping, Orlando_Workspace.ermw, Products (Produits), Reality et Point_Cloud. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Point_Cloud.lasd, pointez sur Add To New (Ajouter à nouvelle) et choisissez Local Scene (Scène locale).
    Conseil :

    Si vous utilisez des produits 3D prêts à l’emploi, accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > Output (Sortie) > Point_Cloud.

    Options d’ajout de Point_Cloud.lasd à une nouvelle scène locale

    Le nuage de points apparaît dans une nouvelle scène, en utilisant la même symbologie qu’auparavant, mais désormais affichée en 3D.

    Nuage de points affiché dans une scène

    Pour mieux explorer la couche de nuage de points, vous allez incliner et faire pivoter la scène avec le Navigator (Navigateur).

  7. Sur la scène, recherchez le Navigator (Navigateur). Cliquez sur la flèche pour accéder à la fonctionnalité de navigation 3D.

    Flèche d’accès à la fonctionnalité de navigation 3D dans le Navigator (Navigateur)

    Le Navigator (Navigateur) devient une sphère 3D et une molette supplémentaire s’affiche pour la navigation 3D.

  8. Dans le Navigator (Navigateur) développé, utilisez la molette intermédiaire pour incliner la vue et faire pivoter la scène. Utilisez la molette de la souris pour effectuer un zoom avant et arrière.

    Navigator (Navigateur) développé

    Conseil :

    Sinon, vous pouvez également parcourir la scène avec le clavier, en appuyant sur les touches suivantes : V pour incliner, B pour faire pivoter, C pour afficher un panorama et Z pour effectuer un zoom, en association avec les touches de flèche Vers le haut, Vers le bas, À gauche et À droite.

  9. Explorez la couche Point_Cloud.lasd en l’observant selon différents angles.

    Couche Point_Cloud.lasd vue selon un certain angle

    La couche délimite les détails des bâtiments, de la végétation et de la surface au sol.

  10. Zoomez et confirmez que la couche est composée de points à différents niveaux d’altitude.

    Zoom sur la couche Point_Cloud.lasd

  11. À l’issue de l’exploration, dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit de la souris sur la couche Point_Cloud.lasd et choisissez Zoom To Layer (Zoom sur la couche).

    Ensuite, vous allez examiner le maillage 3D.

  12. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), sous Reality, développez Mesh (Maillage) et les dossiers slpk. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur Mesh.slpk et choisissez Add To Current Map (Ajouter à la carte actuelle).
    Conseil :

    Si vous utilisez des produits 3D prêts à l’emploi, accédez à Folders (Dossiers) > Orlando_Data > Output (Sortie) > Mesh (Maillage).

    Mesh.slpk dans la fenêtre Catalog (Catalogue)

    Le maillage apparaît superposé aux nuages de points.

  13. Dans la fenêtre Contents (Contenu), désactivez la couche Point_Cloud.lasd.

    Couche Point_Cloud.lasd désactivée

  14. Inclinez et faites pivoter la scène. Faites un zoom avant et arrière pour observer les détails photoréalistes du maillage 3D.

    Maillage 3D visualisé selon un certain angle

  15. Dans la Barre d’outils Quick Access (Accès rapide), cliquez sur le bouton Save Project (Enregistrer le projet).

Pour développer l’accès à ces jeux de données 3D en sortie, vous pouvez les publier sous la forme d’une scène en ligne sur le compte ArcGIS Online de votre organisation. Vous avez vu un exemple de scène en ligne de ce type au début de ce didacticiel. En savoir plus sur la page Publier des couches de scènes hébergées. Les jeux de données 3D peuvent également être intégrés dans différents projets et combinés à d’autres couches SIG ou BIM.

Dans ce didacticiel, vous avez généré un nuage de points dense et un maillage 3D photoréaliste à l’aide d’une imagerie haute résolution, oblique de superposition et au nadir couvrant une section d’Orlando. Vous avez téléchargé les données en entrée, créé un projet ArcGIS Pro et créé un espace de travail de cartographie Reality dans lequel vous avez chargé les images. Vous avez ensuite amélioré la précision relative de l’alignement d’images en utilisant des points de rattachement générés automatiquement. Enfin, vous avez utilisé l’assistant Multiple Products (Plusieurs produits) pour générer des produits 3D que vous avez affichés dans une scène.

Vous trouverez d’autres didacticiels comme celui-ci dans la série Essayer ArcGIS Reality for ArcGIS Pro.