Explorer les modèles spatio-temporels

Les autoroutes entre États de la Floride comptent parmi les plus meurtrières aux États-Unis. Situé près d’Orlando et comptabilisant plus de 600 000 habitants, le comté de Brevard a connu une augmentation du nombre d’accidents de la circulation ces dernières années. Identifier les routes les plus dangereuses du comté constitue la première étape d’un plan d’action pour prévenir d’autres accidents.

Pour commencer, vous allez télécharger les données relatives aux accidents de voiture pour les années 2010 à 2015 dans le comté de Brevard. Ensuite, vous allez visualiser les tendances des collisions dans le temps et l’espace et vous allez vous familiariser avec les données pour les analyser plus tard.

Télécharger les données

Les données d’accidentalité font partie d’un paquetage de projet ArcGIS Pro qui inclut également des données routières et des modèles que vous allez utiliser tout au long du didacticiel.

  1. Téléchargez le dossier zippé Crash_Analysis.
  2. Extrayez le dossier zippé Crash_Analysis dans un emplacement facile à mémoriser sur votre ordinateur, par exemple, le dossier Documents.

    Ce dossier contient un paquetage de projet ArcGIS Pro (.ppkx) et un fichier de matrice de pondérations spatiales du réseau (.swm). Le fichier de matrice de pondérations spatiales quantifie les connexions du réseau routier. Vous l’utiliserez ultérieurement dans le didacticiel.

  3. Double-cliquez sur CrashAnalysisPkg.ppkx pour l’ouvrir. Si vous y êtes invité, connectez-vous via votre compte ArcGIS sous licence.
    Remarque :

    Si vous n’avez pas accès à ArcGIS Pro ou ne disposez pas d’un compte d’organisation ArcGIS, consultez les options disponibles pour accéder aux logiciels.

    Le projet s’ouvre dans ArcGIS Pro. Il comprend une carte montrant les emplacements des accidents survenus dans le comté de Brevard, en Floride entre 2010 et 2015.

    Carte par défaut montrant les accidents de voiture dans le comté de Brevard de 2010 à 2015

    La fenêtre Contents (Contenu) contient deux couches : All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]) et Roads (Routes). Pour en savoir plus sur les données d’accidentalité, vous allez étudier leurs attributs.

  4. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]) et sélectionnez Attribute Table (Table attributaire).

    Option Table attributaire de la couche Tous les accidents [2010 à 2015]

    La table attributaire apparaît contenant plusieurs champs. Beaucoup d’entre eux contiennent des informations détaillées sur chaque accident, comme la date, l’heure, l’âge du conducteur, le nombre de personnes décédées, etc.

    Certains, comme les champs Number of fatalities (Nombre de décès) et Unbelted injuries (Blessés sans ceinture), sont des totaux numériques. D’autres champs, tels que Alcohol was involved (Alcool en cause) et Driver distraction (Inattention du conducteur), utilisent le code à une lettre Y pour Oui ou N pour Non. Certaines cellules peuvent contenir la valeur <Null>, qui signifie que la valeur réelle est inconnue ou indisponible.

  5. Double-cliquez sur le nom du champ Crash Date (Date de la collision).

    Nom du champ Date de la collision dans la table attributaire

    Les dates sont triées de la plus ancienne à la plus récente. La collision la plus ancienne dans ce jeu de données remonte au 1er janvier 2010.

  6. Double-cliquez à nouveau sur le nom du champ Crash Date (Date de la collision).

    Les dates sont triées de la plus récente à la plus ancienne. La date la plus récente correspond au 31 décembre 2015. Vous allez utiliser ce champ de date pour effectuer une analyse temporelle des données.

  7. Fermez la table.

Agréger les accidents

Vous allez à présent effectuer une analyse exploratoire des accidents pour vous faire une idée générale des tendances dans l’ensemble du comté. Vous allez commencer par agréger les accidents dans un cube spatio-temporel. Un cube spatio-temporel permet de mettre en forme des données qui incluent à la fois une dimension spatiale et une dimension temporelle. On parle de cube parce qu’il a trois dimensions : deux pour afficher les données sur une carte 2D et une troisième qui représente le temps.

  1. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Analysis (Analyse). Dans le groupe Geoprocessing (Géotraitement), cliquez sur Tools (Outils).

    Bouton Outils

    La fenêtre Geoprocessing (Géotraitement) s’affiche.

  2. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), recherchez Créer un cube spatio-temporel en agrégeant des points. Dans la liste des résultats de la recherche, cliquez sur l’outil Créer un cube spatio-temporel en agrégeant des points.

    Outil Créer un cube spatio-temporel en agrégeant des points dans les résultats de la recherche

    Conseil :

    Vous pouvez également rechercher des outils de géotraitement à l’aide de la barre Command Search (Recherche de commande) sur le ruban.

  3. Dans Input Features (Entités en entrée), sélectionnez All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]). Dans Output Space Time Cube (Cube spatio-temporel en sortie), saisissez All_Crashes.nc.
    Remarque :

    Le cube spatio-temporel en sortie utilise un fichier au format netCDF (network Common Data Form), doté de l’extension .nc. Il est enregistré dans un dossier, pas dans une géodatabase fichier. Pour accéder ultérieurement au cube spatio-temporel, vous aurez besoin d’accéder au dossier où il se trouve. Prenez donc note de son chemin d’accès après avoir saisi le nom en sortie.

  4. Dans Time Field (Champ de temps), sélectionnez Crash Date (Date de la collision).

    À présent, vous allez choisir l’intervalle selon lequel agréger les données temporelles. Vos données couvrent une période de 6 ans, soit 72 mois. Un intervalle de 4 mois, soit 16 semaines, devrait permettre d’agréger les données dans des groupes où le nombre d’accidents est suffisant (ni trop, ni trop peu) pour effectuer une analyse correcte.

  5. Dans Time Step Interval (Intervalle temporel), saisissez 16 et sélectionnez Weeks (Semaines).

    Pour agréger les données spatiales, vous allez utiliser une grille hexagonale où chaque hexagone fait 2 miles de large.

    Vous pourriez consacrer du temps à faire des essais pour choisir les intervalles spatial et temporel les plus adaptés à l’agrégation. Toutefois, comme vous n’effectuez pour l’instant qu’une analyse exploratoire, ces paramètres conviennent parfaitement.

  6. Dans Type de forme d'agrégation, choisissez Hexagone. Pour Distance Interval (Intervalle de distance), saisissez 2, puis sélectionnez US Survey Miles (Miles d’arpentage américains).

    Paramètres de l’outil Créer un cube spatio-temporel en agrégeant des points

  7. Cliquez sur Run (Exécuter).

    L’outil s’exécute. Le cube spatio-temporel est créé après un certain temps. Il permet de superposer une grille hexagonale sur les points de collision et de compter le nombre de points dans chaque hexagone. De plus, les données dans chaque hexagone sont agrégées en intervalles de seize semaines. Le cube spatio-temporel n’apparaît pas sur la carte, ni dans la fenêtre Contents (Contenu).

  8. Au bas de la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), dans la barre de progression, cliquez sur View Details (Afficher les détails).

    Bouton Afficher les détails dans la barre de progression

    Une fenêtre contenant des informations sur l’analyse s’affiche. Cette fenêtre comporte trois onglets : Parameters (Paramètres), Environments (Environnements) et Messages.

  9. Si nécessaire, cliquez sur l’onglet Messages.

    Le texte de cet onglet recense la mise en forme du cube spatio-temporel, le nombre d’intervalles temporels, la taille de chaque cellule de la grille hexagonale et des informations sur le nombre d’hexagones contenant des zéros. Il est signalé dans la description que le nombre d’accidents augmente au fil du temps.

    Message expliquant qu’il y a une augmentation statistiquement significative du nombre de points au fil du temps

  10. Fermez la fenêtre.

Créer des points chauds

Vous allez maintenant effectuer une analyse du cube spatio-temporel avec l’outil Emerging Hot Spot Analysis (Analyse des points chauds émergents). L’analyse des points chauds émergents permet d’identifier les agrégats spatiaux statistiquement significatifs de valeurs élevées et basses (dans le cas présent, le nombre de collisions dans chaque groupe hexagonal). L’analyse des points chauds émergents s’applique à un cube spatio-temporel et permet également d’identifier les endroits où des tendances temporelles d’agrégation se produisent.

Comme les accidents de la circulation comportent une part de hasard, il est important de rechercher des agrégats statistiquement significatifs, au lieu de s’intéresser uniquement à la densité des accidents. La signification statistique permet d’identifier une cause précise, comme une mauvaise visibilité ou une signalisation erronée, à l’origine d’un nombre particulièrement important d’accidents. Il y a alors plus de chances d’instaurer un plan d’action permettant d’éviter de futures collisions.

  1. Dans la fenêtre Géotraitement, cliquez sur le bouton Retour.

    Bouton Retour

  2. Recherchez et ouvrez l’outil Emerging Hot Spot Analysis (Analyse de points chauds émergents).

    Vous allez exécuter cet outil en fonction du nombre d’accidents dans le cube spatio-temporel.

  3. Pour Input Space Time Cube (Cube spatio-temporel en entrée), cliquez sur le bouton Browse (Parcourir).

    Bouton Parcourir

    La fenêtre Input Space Time Cube (Cube spatio-temporel en entrée) s’affiche. Par défaut, le dossier de votre projet est ouvert.

  4. Dans la fenêtre Input Space Time Cube (Cube spatio-temporel en entrée), double-cliquez sur le dossier commondata. Sélectionnez All_Crashes.nc et cliquez sur OK.
    Remarque :

    Si vous n’avez pas utilisé l’emplacement de la sortie par défaut à la création de votre cube spatio-temporel, il est peut-être enregistré dans un emplacement différent.

    Le cube spatio-temporel est ajouté au paramètre. Ensuite, vous allez sélectionner la variable pour l’analyse des points chauds. Vous n’avez qu’un seul choix : le nombre d’accidents.

  5. Pour Variable d’analyse, sélectionnez COUNT.
  6. Dans Output Features (Entités en sortie), supprimez le texte et saisissez Crash_Trends.

    Dans le cadre de cette analyse exploratoire, vous n’allez modifier aucun autre paramètre.

    Paramètres de l’outil analyse des points chauds émergents

  7. Cliquez sur Run (Exécuter).

    L’outil s’exécute, et la couche obtenue est ajoutée à la carte et dans la fenêtre Contents (Contenu).

    Remarque :

    Au terme du processus, il est possible qu’un message d’avertissement s’affiche dans la barre de progression. Ce message d’erreur apparaît uniquement à titre d’information. Il indique la valeur par défaut Neighborhood Distance (Distance du voisinage) utilisée pour l’analyse.

  8. Dans la fenêtre Contents (Contenu), décochez All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]) et Roads (Routes).

    Carte illustrant les points chauds émergents

    Chaque groupe hexagonal créé par votre cube spatio-temporel est symbolisé selon qu’il s’agit d’un point chaud, d’un point froid, ou ni l’un ni l’autre. La fenêtre Contents (Contenu) recense ce que chaque symbole représente.

    La définition de chaque type de symbole est répertoriée dans l’aide de l’outil.

  9. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), dans la barre de progression, cliquez sur View Details (Afficher les détails).
  10. Dans l’onglet Messages, faites défiler vers le bas jusqu’à l’en-tête Summary of Results (Récapitulatif des résultats).

    Le récapitulatif indique le nombre de points chauds et froids dans chaque catégorie. Il y a 2 nouveaux points chauds, 17 points chauds consécutifs, 59 points chauds sporadiques et 13 points chauds oscillants.

    La catégorie des points chauds sporadiques, de loin la plus courante, correspond à un emplacement qui a été un point chaud pour moins de 90 % des intervalles temporels. Cet emplacement n’a jamais été un point froid durant aucun intervalle. En résumé, il y a parfois un agrégat statistiquement significatif d’accidents dans ces zones, mais pas tout le temps.

  11. Fermez la fenêtre. Sur Quick Access Toolbar (Barre d’outils Accès rapide), cliquez sur le bouton Save Project (Enregistrer le projet).

    Bouton Enregistrer le projet

    Remarque :

    Un message peut vous avertir que si vous enregistrez ce fichier de projet avec la version actuelle de ArcGIS Pro, vous ne pourrez pas le rouvrir dans une version antérieure. Si ce message apparaît, cliquez sur Yes (Oui) pour continuer.

Vous avez créé un cube spatio-temporel et effectué une analyse exploratoire des points chauds des données. Visualiser le cube spatio-temporel 3D vous permettrait d’approfondir votre exploration des tendances temporelles, mais vous allez créer une visualisation 3D plus tard dans le processus. Vous pouvez découvrir la visualisation 3D dans le récit associé à ce didacticiel.

Avez-vous terminé ? Non. En réalité, vous ne faites que commencer. Il y a des problèmes importants dans votre analyse exploratoire des tendances des accidents de la circulation :

  • L’analyse spatiale utilisée pour évaluer les zones de points chauds et de points froids est fondée sur la distance euclidienne entre les groupes hexagonaux, et non sur le réseau routier réel.
  • L’analyse ne tient pas compte de cycles temporels importants, comme les heures de pointe pendant la semaine de travail.

Vous allez maintenant affiner votre analyse pour résoudre ces problèmes.


Identifier les points chauds du réseau routier

À l’issue de l’analyse que vous avez effectuée, vous avez une idée générale sur les tendances des collisions dans le comté. Toutefois, votre analyse ne tient pas compte du réseau routier où ces accidents surviennent. En effet, deux accidents séparés par une rivière ou une autoroute peuvent être à proximité en termes de distance euclidienne, mais éloignés l’un de l’autre dans un réseau routier comptant peu de ponts et de passages inférieurs. Comme l’analyse des points chauds recherche les agrégats proches de taux d’accidents élevés, il est essentiel de mesurer précisément les distances en fonction du réseau routier.

Pour améliorer votre analyse, vous allez associer chaque accident au réseau routier et procéder à une analyse des points chauds sur les résultats. Vous allez également comparer les points chauds de tous les accidents de la route aux points chauds d’accident mortel, car ces derniers représentent probablement la priorité la plus importante en matière de prévention.

Associer les accidents aux routes

Même si les accidents surviennent sur les voies de circulation, il est probable que vos points de collision ne s’alignent pas précisément sur les polylignes route. Vous allez exécuter un outil permettant de capturer les points sur la route la plus proche afin de mieux les aligner sur le réseau. Ensuite, vous allez joindre les accidents et les routes dans une seule couche.

L’opération de capture requiert un outil de mise à jour qui modifie votre couche en entrée sans créer une nouvelle sortie. Par conséquent, vous allez d’abord créer une copie des données d’accidentalité. Il est toujours judicieux de copier vos données avant de modifier la géométrie de ses entités, au cas où vous commettez une erreur ou avez besoin de consulter le jeu de données d’origine.

  1. Dans la fenêtre Géotraitement, cliquez sur le bouton Retour. Recherchez et ouvrez l’outil Copy Features (Copier des entités).
  2. Dans Input Features (Entités en entrée), sélectionnez All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]). Dans Output Feature Class (Classe d’entités en sortie), supprimez le texte et saisissez All_Crashes_Copy.

    Paramètres de l’outil Copier des entités

  3. Cliquez sur Run (Exécuter).

    Après exécution de l’outil, une copie du jeu de données d’origine est créée. Vous allez utiliser cette copie pour votre analyse.

  4. Dans la fenêtre Contents (Contenu), décochez Crash_Trends et cochez Roads (Routes).
    Remarque :

    La classe d’entités Roads (Routes) est issue des polylignes TIGER du recensement des États-Unis. Pour préparer ces polylignes à l’analyse, elles ont été traitées pour créer des entités d’intersection de 40 mètres et des entités de segment de route de 100 mètres. Pour en savoir plus sur ce processus, contactez LGriffin@esri.com.

    Vous allez maintenant capturer les points de collision copiés sur les routes.

  5. Dans la fenêtre Géotraitement, cliquez sur le bouton Retour. Recherchez et ouvrez l’outil Snap (Capturer).
  6. Dans Input Features (Entités en entrée), sélectionnez All_Crashes_Copy.

    Concernant les paramètres de capture, vous souhaitez capturer les points de collision sur le tronçon le plus proche d’une entité route. Vous allez définir la distance de capture de façon à capturer les entités sur les routes situées à moins d’un quart de mile.

    Conseil :

    Pour calculer la distance entre les points de collision et les polylignes route, vous pouvez utiliser l’outil Proche. Ensuite, sur le fond de carte Imagery (Imagerie), vous pouvez examiner les points les plus éloignés des routes et déterminer une distance de capture appropriée. Il s’agit de la méthode suivie dans ce didacticiel pour définir la distance de capture à 0,25 mile.

  7. Dans Snap Environment (Environnement de capture), définissez les paramètres suivants :
    • Dans Features (Entités), sélectionnez Roads (Routes).
    • Dans Type, sélectionnez Edge (Tronçon).
    • Pour Distance, saisissez 0.25 et choisissez US Survey Miles (Miles d’arpentage américains).

    Paramètres de l’outil Capturer

  8. Cliquez sur Run (Exécuter).
    Remarque :

    L’exécution de l’outil peut durer plusieurs minutes, compte tenu du grand nombre de points.

    Une fois l’outil exécuté, aucune couche n’est créée en sortie et la carte ne semble pas avoir été modifiée. Néanmoins, les points de collision ont été déplacés pour être alignés plus précisément sur les routes. À présent que les accidents et les routes sont alignées, vous allez créer une jointure spatiale pour combiner ces deux couches en une seule, dans laquelle chaque entité route inclut le nombre d’accidents survenus à cet endroit.

  9. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), recherchez et ouvrez l’outil Spatial Join (Jointure spatiale).
  10. Dans la fenêtre de l’outil Spatial Join (Jointure spatiale), définissez les paramètres suivants :
    • Dans Target Features (Entités cible), sélectionnez Roads (Routes).
    • Dans Join Features (Joindre des entités), sélectionnez All_Crashes_Copy.
    • Dans Output Feature Class (Classe d’entités en sortie), supprimez le texte et saisissez Road_Crash_Counts.

    Vous allez définir un rayon de recherche, c’est-à-dire la distance à laquelle deux entités doivent se trouver l’une de l’autre pour être jointes. Étant donné que vous avez capturé les accidents sur les routes, vous allez utiliser un petit rayon de recherche.

  11. Dans Search Radius (Rayon de recherche), saisissez 1 et vérifiez que US Survey Feet (Pieds d’arpentage US) est sélectionné.

    Paramètres de l'outil Jointure spatiale

    Avant d’exécuter l’outil, vous allez sélectionner les champs attributaires à inclure dans la couche en sortie. Vous n’aurez pas besoin de la plupart des attributs des entités jointes, mais vous allez conserver les champs qui contiennent l’identifiant unique de chaque accident et le nombre de personnes décédées car vous comptez analyser les accidents mortels par la suite.

  12. Développez Fields (Champs).
  13. Sous Output Fields (Champs en sortie), pointez le curseur sur Shape_Length puis cliquez sur le bouton Remove (Supprimer).

    Bouton Supprimer

    Le champ est supprimé.

  14. Supprimez tous les champs de la liste Output Fields (Champs en sortie), sauf les champs UniqID et Fatalities (Décès).

    Liste des champs en sortie contenant uniquement les champs UniqID et Décès

    Vous allez également ajuster le champ Fatalities (Décès) afin de totaliser le nombre de tués dans les accidents de chaque entité route au moment de la jointure.

  15. Pointez le curseur sur le champ Fatalities (Décès), puis cliquez sur le bouton Edit Field Properties (Modifier les propriétés du champ).

    Bouton Modifier les propriétés du champ

    La fenêtre Field Properties (Propriétés du champ) apparaît.

  16. Dans la fenêtre Field Properties (Propriétés du champ), pour Action and Source (Action et source), sélectionnez Sum (Somme).

    Option Somme

  17. Cliquez sur OK. Dans la fenêtre Géotraitement, cliquez sur Exécuter.

    L’outil s’exécute, et la couche de jointure est ajoutée à la carte et à la fenêtre Contents (Contenu). La couche ressemble à la couche Roads (Routes), mais elle contient des données d’accidentalité.

Analyser les données jointes

Comme les routes ou les segments de route ne sont pas de même longueur, les routes les plus longues auront tendance à comptabiliser plus d’accidents. Pour normaliser le décompte des accidents, vous allez calculer un champ attributaire permettant de déterminer le taux d’accidents par mile, par an.

  1. Dans la fenêtre Géotraitement, recherchez et ouvrez l’outil Calculer un champ.
  2. Dans Input Table (Table en entrée), sélectionnez Road_Crash_Counts.
  3. Dans Field Name (Nom du champ), saisissez Crash_Rate. Pour Field Type (Type de champ), choisissez Double (64-bit floating point) (Double (virgule flottante 64 bits)).

    Paramètres de l'outil Calculer un champ

    Concernant l’expression permettant de calculer ce nouveau champ, vous allez diviser le nombre d’accidents de chaque entité route (champ Join_Count) par la multiplication du nombre d’années couvertes par ce jeu de données (6) et de la longueur de la route. Cette expression détermine le nombre d’accidents par mile, par an.

  4. Dans Expression, créez, ou copiez et collez, l’expression suivante :

    !Join_Count! / (6 * !Shape_Length!)

    Expression de l’outil Calculer un champ

  5. Cliquez sur Run (Exécuter).

    Le champ du taux d’accidents est calculé et ajouté à la table attributaire de la couche Road_Crash_Counts. Vous allez à présent exécuter l’analyse des points chauds sur la couche avec ce nouveau champ. Précédemment, vous avez utilisé un cube spatio-temporel pour effectuer une analyse des points chauds émergents mais, pour le moment, vous allez vous concentrer uniquement sur les tendances spatiales. Vous allez donc utiliser un autre outil d’analyse des points chauds.

  6. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), recherchez et ouvrez l’outil Hot Spot Analysis (Getis-Ord Gi*) (Analyse des points chauds [Getis-Ord Gi*]).
  7. Dans Input Feature Class (Classe d’entités en entrée), sélectionnez Road_Crash_Counts. Dans Input Field (champ en entrée), sélectionnez Crash_Rate.
  8. Dans Output Feature Class (Classe d’entités en sortie), supprimez le texte et saisissez Road_Crash_Hot_Spots.

    Dans l’analyse des points chauds, les relations spatiales sont directement intégrées aux calculs mathématiques. Ces relations sont formellement définies par l’intermédiaire de valeurs intitulées pondérations spatiales. Organisées dans une matrice de pondérations spatiales, elles sont stockées dans un fichier de matrice de pondérations spatiales (.swm). Au début de ce didacticiel, vous avez téléchargé un fichier de matrice de pondérations spatiales avec le paquetage de projet. Ce fichier définit le rapport et la proximité de chaque taux d’accidents avec tous les autres taux d’accidents, afin que l’outil puisse identifier les agrégats spatiaux de taux élevés.

    Remarque :

    Le fichier de matrice de pondérations spatiales utilisé dans ce didacticiel a été créé à l’aide de l’outil Générer les pondérations spatiales de réseau et d’un réseau de transport généré à partir des polylignes route du comté de Brevard. Pour sélectionner uniquement les points chauds de collision locaux, le paramètre Impedance Distance Cutoff (Limite d’impédance de distance) a été défini sur 360 pieds (à peu près la longueur d’un terrain de football), ce qui correspond à la distance minimale d’arrêt de visibilité pour un véhicule circulant à 45 mph (72 km/h).

  9. Dans Conceptualization of Spatial Relationships (Conceptualisation de relations spatiales), sélectionnez Get spatial weights from file (Extraire les pondérations spatiales à partir du fichier).
  10. Dans Weights Matrix File (Fichier de matrice de pondérations), accédez au dossier extrait Crash Analysis (Analyse d’accidents) que vous avez téléchargé au début de ce didacticiel, puis sélectionnez NwSWM360ft.swm.

    Vous allez également appliquer la correction FDR (False Discovery Rate) aux résultats de points chauds. La correction FDR augmente potentiellement la précision statistique de vos résultats.

  11. Cochez la case Apply False Discovery Rate (FDR) Correction (Appliquer la correction FDR (False Discovery Rate)).

    Paramètres de l’outil Analyse des points chauds

  12. Cliquez sur Run (Exécuter).

    L’outil s’exécute. Une fois l’opération terminée, une nouvelle couche est ajoutée à la carte et à la fenêtre Contents (Contenu).

  13. Dans la fenêtre Contents (Contenu), décochez les couches All_Crashes_Copy, Road_Crash_Counts, et Roads (Routes).

    Seuls la nouvelle couche et le fond de carte apparaissent maintenant sur la carte.

    Carte illustrant les points du réseau routier

    Les sections de route en rouge correspondent aux routes sur lesquelles les agrégats d’accidents sont statistiquement significatifs, tandis que les routes en gris ne possèdent pas d’agrégats significatifs. Vous allez réduire l’épaisseur des routes non significatives pour mettre en évidence les points chauds.

  14. Dans la couche Road_Crash_Hot_Spots, cliquez sur le symbole Not Significant (Non significatif).

    Symbole Non significatif

    La fenêtre Symbology (Symbologie) apparaît.

  15. Si nécessaire, cliquez sur Properties (Propriétés). Dans Line width (Largeur de ligne), saisissez 0.25.

    Largeur de ligne définie sur 0,25 point

  16. Cliquez sur Apply (Appliquer) et fermez la fenêtre Symbology (Symbologie).

    Les modifications sont appliquées à la carte. Vous pouvez voir les points chauds plus précisément lorsque vous effectuez un zoom avant.

  17. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Map (Carte). Dans le groupe Navigate (Naviguer), cliquez sur Bookmarks (Géosignets) et sélectionnez Cocoa and Merritt Island.

    Géosignets de la carte

    La carte effectue un zoom sur une zone du comté avec un grand nombre de points chauds.

    Géosignet Cocoa and Merritt Island sur la carte

    Le géosignet montre une zone où deux terres émergées séparées par une masse d’eau sont reliées par un seul pont. Si vous appliquez un zoom avant, vous pouvez également identifier les intersections spécifiques qui sont des points chauds de collision.

  18. Explorez la carte pour découvrir où les autres points chauds sont situés. Lorsque vous avez terminé, accédez au géosignet Full Study Area (Zone d’étude complète) pour revenir à la vue générale de la zone d’étude.
  19. Enregistrez le projet.

Identifier les points chauds d’accident mortel

Les emplacements des points chauds d’accident mortel de la circulation sont-ils identiques à ceux des points chauds de tous les accidents ? La réponse à cette question peut être essentielle pour déterminer quels endroits privilégier dans le plan d’action de lutte contre les accidents de la circulation. Vous allez maintenant exécuter la même analyse des points chauds que précédemment afin d’identifier les points chauds d’accident mortel.

Lors de la jointure des données d’accidentalité au réseau routier, vous avez calculé le nombre total de tués dans des accidents sur chaque route. Afin de prendre en compte les différences de longueur entre les routes, vous allez effectuer le même calcul que précédemment pour tous les accidents afin de calculer le nombre de personnes décédées par mile, par an.

  1. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur Road_Crash_Counts et sélectionnez Attribute Table (Table attributaire).

    Dans la table attributaire, beaucoup de segments de route affichent une valeur <Null> dans le champ Number of fatalities (Nombre de décès). Il s’agit de routes qui n’ont connu aucun accident de la circulation. Tous les autres segments de route possèdent des valeurs comprises entre 0 et 12.

    Comme certaines de ces valeurs sont nulles, vous allez devoir modifier le calcul utilisé pour déterminer le taux d’accidents mortels. Vous allez y inclure une instruction if/else spécifiant que si la valeur est nulle, elle est définie sur 0.

  2. Dans la fenêtre Géotraitement, recherchez et ouvrez l’outil Calculer un champ. Définissez les paramètres suivants :
    • Dans Input Table (Table en entrée), sélectionnez Road_Crash_Counts.
    • Dans Field Name (Nom du champ), saisissez Fatality_Rate.
    • Pour Field Type (Type de champ), choisissez Double (64-bit floating point) (Double (virgule flottante 64 bits)).
    • Dans Expression, créez l’expression suivante : 0 if not !Fatalities! else !Fatalities! / (6 * !Shape_Length!).

    Paramètres de Calculer un champ pour le taux d’accidents mortels

  3. Cliquez sur Run (Exécuter).

    L’outil s’exécute. Après quelques instants, le champ Fatality_Rate est ajouté à la table attributaire. Dans les segments de route avec une valeur nulle pour le nombre de décès, le nouveau champ affiche une valeur de 0.

    Champ Fatality_Rate dans la table attributaire

  4. Fermez la table attributaire.

    Ensuite, vous allez exécuter une analyse des points chauds sur les valeurs du taux d’accidents mortels.

  5. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), recherchez et ouvrez l’outil Hot Spot Analysis (Getis-Ord Gi*) (Analyse des points chauds [Getis-Ord Gi*]). Définissez les paramètres suivants :
    • Dans Input Feature Class (Classe d’entités en entrée), sélectionnez Road_Crash_Counts.
    • Dans Input Field (Champ en entrée), sélectionnez Fatality_Rate.
    • Dans Output Feature Class (Classe d’entités en sortie), saisissez Fatality_Hot_Spots.
    • Dans Conceptualization of Spatial Relationships (Conceptualisation de relations spatiales), sélectionnez Get spatial weights from file (Extraire les pondérations spatiales à partir du fichier).
    • Dans Weights Matrix File (Fichier de matrice de pondérations), accédez au fichier NwSWM360ft.swm et sélectionnez-le.
    • Cochez la case Apply False Discovery Rate (FDR) Correction (Appliquer la correction FDR (False Discovery Rate)).

    Paramètres d’Analyse des points chauds pour le champ Fatality_Rate

  6. Cliquez sur Run (Exécuter).

    Après exécution de l’outil, la nouvelle couche est ajoutée à la carte et à la fenêtre Contents (Contenu). À première vue, cette nouvelle couche ressemble à la couche des points chauds de collision. Vous allez devoir approfondir votre étude pour distinguer des différences.

    Conseil :

    Dans la fenêtre Contents (Contenu), beaucoup de vos couches ont des légendes volumineuses. Pour optimiser l’espace, vous pouvez cliquer sur la flèche en regard du nom de chaque couche pour masquer sa légende.

Comparer les cartes de points chauds

Vous avez calculé les points chauds des collisions et des accidents mortels. Vous allez comparer ces deux couches de points chauds et répondre à la question suivante : les points chauds d’accident mortel se situent-ils aux mêmes endroits que les points chauds de tous les accidents ? Pour comparer les couches côte à côte, vous allez créer une carte et l’afficher simultanément avec la carte actuelle.

  1. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Insert (Insertion). Dans le groupe Project (Projet), cliquez sur le bouton New Map (Nouvelle carte).

    Bouton Nouvelle carte

    Une nouvelle carte nommée Map1 (Carte 1) est créée et devient la carte active dans le projet. Vous allez changer le nom de la carte pour qu’il soit plus pertinent.

  2. Dans la fenêtre Contents (Contenu), double-cliquez sur Map1 pour ouvrir la fenêtre Map Properties (Propriétés de carte).

    Map1 dans la fenêtre Contents (Contenu)

    La fenêtre Map Properties (Propriétés de la carte) s’ouvre.

  3. Dans l’onglet General (Général), dans Name (Nom), saisissez Carte de comparaison. Cliquez sur OK.
    Conseil :

    Vous pouvez également renommer la carte en cliquant sur Map1 deux fois.

    La carte est renommée. Vous allez également modifier le fond de carte afin qu’il corresponde à la carte d’origine.

  4. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Map (Carte). Dans le groupe Couche, cliquez sur Fond de carte et choisissez Nuances de gris.

    Fond de carte Nuances de gris

    Ensuite, vous allez copier la couche Fatality_Hot_Spots vers la nouvelle carte.

  5. Cliquez sur la vue Map (Carte).

    Vue cartographique

    Votre carte d’origine devient la vue active.

  6. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur la couche Fatality_Hot_Spots et choisissez Copy (Copier). Décochez la couche Fatality_Hot_Spots et vérifiez que la couche Road_Crash_Hot_Spots est cochée.
  7. Revenez à la vue Comparison Map (Carte de comparaison).
  8. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur Comparison Map (Carte de comparaison) et choisissez Paste (Coller).

    Option Paste (Coller)

    Les points chauds d’accident mortel sont collés dans la nouvelle carte. L’une de vos cartes affiche maintenant les points chauds de collision et l’autre, les points chauds d’accident mortel. Vous allez réorganiser les vues cartographiques de façon à voir les deux cartes côte à côte.

  9. Faites glisser l’onglet Comparison Map (Carte de comparaison) pour l’ancrer à droite de la vue Map (Carte).

    Zone de déplacement pour ancrer la vue Carte de comparaison à côté de la carte d’origine

    Vous allez lier ces deux vues cartographiques de sorte que, lorsque vous naviguez dans une carte, l’autre carte se déplace automatiquement sur le même endroit.

  10. Sur le ruban, cliquez sur l'onglet Vue. Dans le groupe Link (Lien), cliquez sur le menu déroulant Link Views (Lier des vues) et choisissez Center And Scale (Centre et échelle).

    Bouton Link Views (Lier des vues)

    Les vues sont désormais liées.

  11. Accédez au géosignet Merritt Island.

    Vues cartographiques avec zoom sur le géosignet Merritt Island

    Vous pouvez considérer les segments de route en rouge sur la carte de comparaison (Comparison Map) comme des endroits où le risque d’accident mortel de la circulation est plus élevé.

    On constate des différences marquées entre les points chauds de tous les accidents (carte de gauche) et les points chauds d’accident mortel (carte de droite). Il est possible - et nécessaire - de chercher à comprendre pourquoi les accidents mortels sont plus fréquents à certains endroits. Il peut être utile d’appliquer des mesures de sécurité dans ces zones pour éviter d’autres décès à l’avenir.

    Les données d’accidentalité utilisées dans ce didacticiel incluent également des informations de base sur les causes des accidents, par exemple s’ils sont dus à l’alcool, à l’inattention du conducteur ou à des conditions météorologiques difficiles. Même si cela ne relève pas du cadre de ce didacticiel, vous pourriez effectuer une analyse des points chauds sur les accidents ayant une cause précise afin de rechercher les endroits où des mesures de sécurité ciblées peuvent être envisagées.

  12. Enregistrez le projet.

Vous avez identifié les points chauds de collision et d’accident mortel sur le réseau routier. Vous allez maintenant affiner votre analyse en examinant l’heure de la journée et le jour de la semaine où ces accidents se produisent.


Identifier les heures les plus dangereuses pour circuler

Lors de l’agrégation des données d’accidentalité au réseau routier, vous avez supprimé tous les attributs temporels. Vous allez à présent synthétiser les données d’accidentalité en fonction du jour de la semaine et de l’heure de la journée où les accidents se sont produits. Ensuite, vous allez cartographier les points chauds des accidents pendant les heures de pointe.

Créer un diagramme linéaire

Au préalable, vous devez savoir quels sont les jours et les tranches horaires les plus accidentogènes. Pour le savoir, vous allez représenter vos données sous forme de diagramme.

Étant donné que vous ne comparez plus les accidents de la circulation et les accidents mortels, vous n’avez plus besoin de voir deux cartes côte à côte.

  1. Faites glisser l’onglet Comparison Map (Carte de comparaison) sur la zone de déplacement centrale de la vue Map (Carte).

    Zone de déplacement centrale

  2. Cliquez sur l’onglet Map (Carte) pour en faire la vue active. Accédez au géosignet Full Study Area (Zone d’étude complète).

    À présent, vous allez créer un diagramme linéaire à partir des données d’accidentalité d’origine.

  3. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]), pointez sur Create Chart (Créer un diagramme), puis sélectionnez Line Chart (Diagramme linéaire).

    Option Diagramme linéaire dans Créer un diagramme

    La fenêtre Chart Properties (Propriétés du diagramme) apparaît, ainsi que la vue de diagramme. Vous allez représenter dans un diagramme le nombre d’accidents à chaque heure de la journée et chaque jour de la semaine.

  4. Dans la fenêtre Chart Properties (Propriétés du diagramme), dans Date or Number (Date ou nombre), choisissez Crash hour of day (Heure de la journée de l’accident). Dans Split by (Fractionner en), sélectionnez Crash day of week (Jour de la semaine de l’accident).

    Paramètres Données de la fenêtre Propriétés du diagramme

    Les modifications sont automatiquement appliquées au diagramme. Toutefois, les jours de la semaine sont triés par ordre alphabétique, et non selon l’ordre habituel. Avant de consulter le diagramme, vous allez remettre les jours dans le bon ordre.

  5. Cliquez sur l’onglet Series (Séries). Dans la liste des valeurs, faites glisser les valeurs de façon à les classer de lundi (Monday) à dimanche (Sunday).

    Valeurs du diagramme organisées par jour

    Conseil :

    Vous pouvez également modifier la couleur de chaque valeur en cliquant sur son symbole. Il est recommandé d’attribuer diverses nuances d’une même couleur aux jours de la semaine de travail (lundi à vendredi) et une autre couleur aux jours du week-end (samedi et dimanche) pour les différencier. Dans les images d’exemple, les jours de la semaine de travail sont affichés dans les couleurs par défaut, mais vous pouvez sélectionner les couleurs de votre choix.

    Vous allez également modifier les titres du diagramme et des axes.

  6. Cliquez sur l’onglet Général. Définissez les paramètres suivants :
    • Dans Chart title (Titre du diagramme), saisissez Accidents de véhicule.
    • Dans X axis title (Titre de l’axe des x), saisissez Heure de la journée (horloge de 24 heures).
    • Dans Y axis title (Titre de l’axe des y), saisissez Nombre d’accidents.
    • Pour Legend title (Titre de la légende), saisissez Days of the Week (Jours de la semaine).

    Paramètres de l'onglet General (Général)

    Le diagramme est terminé.

    Diagramme linéaire représentant les accidents par heure et par jour

    Conseil :

    Vous pouvez désactiver chaque ligne du diagramme en cliquant sur l’entrée de sa légende. Par exemple, si vous souhaitez concentrer votre étude sur les jours de la semaine de travail, vous pouvez cliquer sur les entrées des légendes de samedi et dimanche pour les désactiver. Pour les réactiver, cliquez à nouveau sur les entrées de leurs légendes.

    On constate l’émergence de plusieurs pics, dont le plus intense est associé aux trajets des après-midis des jours de travail, entre 15 heures et 17 heures. Cette tranche horaire est généralement connue sous le nom d’heure de pointe. Par ailleurs, les accidents sont moins nombreux le samedi et le dimanche pendant les heures de travail car les gens circulent moins dans cette tranche horaire.

  7. Fermez le diagramme et la fenêtre Chart Properties (Propriétés du diagramme).
    Remarque :

    Si vous souhaitez rouvrir le diagramme, double-cliquez sur le diagramme Vehicle Crashes (Accidents de véhicule) sous All Crashes (2010 to 2015) [Tous les accidents (2010 à 2015)] dans la fenêtre Contents (Contenu).

Identifier les points chauds des accidents à l’heure de pointe

Pour créer une carte des points chauds des accidents survenant entre 15 heures et 17 heures les jours de semaine, vous pourriez suivre les mêmes étapes utilisées précédemment pour le calcul des points chauds : sélectionner les accidents que vous souhaitez analyser, les capturer sur le réseau routier, comptabiliser les accidents associés à chaque segment de route, calculer un taux d’accidents et effectuer une analyse des points chauds.

Étant donné que vous avez déjà appliqué ce processus, vous allez plutôt exécuter un modèle créé pour vous dans le cadre de ce didacticiel. Ce modèle, qui contient tous les outils d’analyse nécessaires au processus, est généralisé afin de vous permettre d’étudier le sous-ensemble d’accidents de votre choix.

Pour commencer, vous allez ouvrir et examiner le modèle.

  1. Le cas échéant, sur le ruban, cliquez sur l'onglet Vue. Dans le groupe Windows (Fenêtres), cliquez sur Catalog Pane (Fenêtre Catalogue).

    Bouton Catalog Pane (Fenêtre Catalogue)

    La fenêtre Catalogue apparaît. Le modèle que vous allez utiliser figure dans la boîte d’outils par défaut du projet. Vous l’avez téléchargé avec le reste des données du projet.

  2. Développez Toolboxes (Boîtes d’outils), puis Crash_Analysis_Model_Tools.tbx.

    Fenêtre Catalogue avec le dossier Boîtes d’outils développé

    Vous allez utiliser le modèle Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure). Avant de l’exécuter, vous allez l’examiner dans ModelBuilder pour comprendre son fonctionnement.

  3. Cliquez avec le bouton droit sur Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure), puis sélectionnez Edit (Mettre à jour).

    La vue Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure) affichant le modèle apparaît. Ce modèle est décomposé en quatre parties. D’abord, les accidents à analyser sont sélectionnés. Ensuite, les points de collision sélectionnés sont capturés sur le réseau routier. Puis le taux d’accidents est calculé et enfin, l’analyse des points chauds est effectuée.

    Modèle Créer une carte de points chauds Jour/Heure

    Les éléments avec un symbole P sont des paramètres de modèle, comme les paramètres que vous définissez pour effectuer l’analyse avec un outil de géotraitement. Les autres éléments du modèle sont des outils ou des jeux de données en sortie ou en entrée.

  4. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), double-cliquez sur le modèle Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure).

    La fenêtre Geoprocessing (Géotraitement) s’ouvre sur les paramètres de modèle. Tous les éléments avec un symbole P sont recensés dans la liste des paramètres. Pour en savoir plus sur les paramètres, vous pouvez consulter les propriétés du modèle.

  5. Sur le ruban, dans le groupe Model (Modèle) de l’onglet ModelBuilder, cliquez sur Properties (Propriétés).

    Bouton Properties (Propriétés)

    La fenêtre Tool Properties (Propriétés de l’outil) s’affiche.

  6. Cliquez sur l’onglet Paramètres.
  7. Dans Days (Jours), pointez sur Value List (Liste de valeurs).

    Liste des valeurs du paramètre Jours

    Les valeurs du paramètre Days (Jours) s’affichent. Vous allez utiliser ces valeurs lors de la définition des paramètres de modèle.

  8. Fermez la fenêtre Tool Properties (Propriétés de l’outil).

    Vous pouvez également consulter les paramètres déjà définis pour vous dans le modèle.

  9. Dans la vue Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure), double-cliquez sur l’outil Snap (Capturer).

    Les paramètres de l’outil s’affichent.

    Paramètres de capture dans le modèle

    Les paramètres sont identiques à ceux que vous avez utilisés lorsque vous avez exécuté l’outil Snap (Capturer) plus tôt dans ce didacticiel, notamment la distance de capture de 0,25 mile.

    Remarque :

    La création d’un modèle n’est pas abordée dans ce didacticiel. Toutefois, si vous souhaitez en savoir plus sur les modèles et leur création, consultez le didacticiel Créer un modèle pour connecter l’habitat du puma.

  10. Fermez l’outil Snap (Capturer), ainsi que la vue Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure). Si vous êtes invité à enregistrer les modifications apportées au modèle, cliquez sur No (Non).

    Vous allez maintenant exécuter le modèle, que vous avez déjà ouvert dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), sur les jours de semaine entre 15 heures et 17 heures.

  11. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), dans le modèle Create Day/Time Hot Spot Map (Créer une carte de points chauds Jour/Heure), définissez les paramètres suivants :
    • Dans Crash Data (Données d’accidentalité), sélectionnez All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]).
    • Dans Days (Jours), sélectionnez Monday (Lundi), Tuesday (Mardi), Wednesday(Mercredi), Thursday (Jeudi) et Friday (Vendredi).
    • Dans Beginning Hour (Heure de début), saisissez 15.
    • Dans Ending Hour (Heure de fin), saisissez 17.
    • Dans New Rate Field Name (Nouveau nom du champ de taux), saisissez Work_Week_3_to_5.
    • Dans Selected Crash Hot Spot Map (Carte des points chauds de collision sélectionnés), saisissez Work_Week_3_to_5_Hot_Spots.

    Paramètres du modèle Créer une carte de points chauds Jour/Heure

  12. Cliquez sur Run (Exécuter).

    L’exécution du modèle peut prendre plusieurs minutes, car tous les outils du modèle doivent être exécutés. Une fois le modèle exécuté, la couche Work_Week_3_to_5_Hot_Spots est ajoutée à la carte. Vous allez la copier dans la vue Comparison Map (Carte de comparaison), mais vous allez auparavant effacer la sélection créée dans le cadre du modèle.

  13. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Map (Carte). Dans le groupe Sélection, cliquez sur Effacer.

    Bouton Effacer

  14. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur Work_Week_3_to_5_Hot_Spots et choisissez Copy (Copier). Décochez Work_Week_3_to_5_Hot_Spots et vérifiez que la carte Road_Crash_Hot_Spots est activée.
  15. Activez la vue Comparison Map (Carte de comparaison).
  16. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur Comparison Map (Carte de comparaison) et choisissez Paste (Coller). Décochez Fatality_Hot_Spots.

    Vous allez comparer les couches de points chauds côte à côte, comme vous l’avez fait lors de l’examen des points chauds d’accident mortel.

  17. Faites glisser l’onglet Comparison Map (Carte de comparaison) pour l’ancrer à droite de la vue Map (Carte).

    Les vues étant toujours liées depuis votre précédente comparaison, vous n’avez pas besoin de les lier à nouveau.

  18. Accédez au géosignet Freeway interchange north of Palm Shores correspondant à l’échangeur autoroutier au nord de Palm Shores.

    Comparaison des points chauds de tous les accidents et des points chauds aux heures de pointe

    Si certaines intersections constituent des points chauds sur les deux cartes, la localisation des points chauds sur la carte de gauche (points chauds de tous les accidents) montre plusieurs différences significatives avec la localisation des points chauds sur la carte de droite (points chauds des accidents entre 15 heures et 17 heures les jours de semaine). Cibler les points chauds aux heures de pointe peut contribuer à améliorer la sécurité routière aux périodes les plus animés de la journée.

    Au niveau de cet échangeur autoroutier, les points chauds de tous les accidents se situent aux bretelles d'entrée d’autoroute. Cependant, aux heures de pointe, il y a plus de points chauds sur l’autoroute, notamment dans les zones avec un rétrécissement des voies. Les autorités du comté peuvent revoir la conception et la signalisation des autoroutes et envisager certaines améliorations susceptibles d’aider les conducteurs à se rabattre et à circuler plus facilement lorsque le trafic est dense.

  19. Accédez au géosignet Full Study Area (Zone d’étude complète) et fermez la vue Comparison Map (Carte de comparaison). Dans la fenêtre Contents (Contenu), décochez Road_Crash_Hot_Spots.
  20. Enregistrez le projet.

Vous avez identifié les jours et les heures les plus accidentogènes. Ensuite, vous avez utilisé un modèle préconçu pour lancer le processus d’analyse des points chauds que vous avez utilisé plus tôt dans ce didacticiel. Vous avez également comparé les résultats obtenus avec les points chauds de tous les accidents.


Visualiser les points chauds annuels en 3D

Vos données d’accidentalité couvrent une période de 6 ans, de 2010 à 2015. La création de cartes annuelles de points chauds permettrait aux autorités du comté de repérer les endroits où les accidents deviennent plus ou moins fréquents au fil du temps. À mesure que des plans d’action, comme des changements de signalisation, sont mis en place pour prévenir les accidents, les autorités pourraient même visualiser l’impact éventuel de ces mesures sur le nombre d’accidents dans une zone.

Pour créer des cartes annuelles des points chauds des collisions survenant entre 15 heures et 17 heures les jours de semaines (ou bien dans une autre plage horaire un autre jour), il vous faudrait exécuter six fois le modèle des points chauds jour/heure, une fois par année. Il vous faudrait ensuite fusionner les résultats dans une seule couche. Pour gagner du temps, deux modèles vous ont été remis pour effectuer ce processus.

Exécuter les modèles

En premier lieu, vous allez ouvrir les modèles et découvrir leur fonctionnement. Vous allez ensuite les exécuter.

  1. Ouvrez la fenêtre Catalog (Catalogue).
    Remarque :

    Si la fenêtre Catalog (Catalogue) est fermée, vous pouvez la rouvrir en cliquant sur l’onglet View (Visualiser) et sur Catalog Pane (Fenêtre Catalogue).

  2. Le cas échéant, développez Toolboxes (Boîtes d’outils) et Crash_Analysis_Model_Tools.tbx.
  3. Cliquez avec le bouton droit sur Analyze Day/Time Hot Spot Trends (Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure) et sélectionnez Edit (Mettre à jour).

    La vue Analyze Day/Time Hot Spot Trends (Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure) s’affiche.

    Modèle Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure

    Ce modèle est décomposé en deux parties. Dans la première partie, les accidents sont sélectionnés en fonction des jours et des heures que vous avez choisis d’analyser. L’élément Selected Crashes (Accidents sélectionnés) est obtenu à la fin.

    Dans la seconde partie, les accidents sélectionnés sont utilisés comme entrée d’un autre modèle intitulé Yearly Hot Spot Maps (Cartes annuelles de points chauds). Ce modèle permet de créer des cartes de points chauds pour chaque année de 2010 à 2015. Ces résultats sont fusionnés dans une classe d’entités en sortie unique. Vous allez à présent étudier le modèle Yearly Hot Spot Maps (Cartes annuelles de points chauds).

  4. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), sous Crash_Analysis_Model_Tools.tbx, cliquez avec le bouton droit sur Yearly Hot Spot Maps (Cartes annuelles de points chauds), puis sélectionnez Edit (Mettre à jour).

    La vue Yearly Hot Spot Maps (Cartes annuelles de points chauds) s’affiche.

    Modèle Cartes annuelles de points chauds

    L’élément Iterate Feature Selection (Itérer dans une sélection d’entités) permet de créer des sélections par année, de 2010 à 2015. Le reste du modèle exécute les étapes de l’analyse des points chauds que vous connaissez déjà. Les accidents sélectionnés sont capturés sur le réseau routier, les accidents associés à chaque segment de route sont comptabilisés, le taux d’accidents est calculé et l’analyse des points chauds est effectuée. Dans la dernière partie du modèle, les accidents de l’année sont ajoutés à la couche de résultat et toutes les cartes obtenues sont répertoriées.

  5. Fermez les vues Yearly Hot Spot Maps (Cartes annuelles de points chauds) et Analyze Day/Time Hot Spot Trends (Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure). Si vous êtes invité à enregistrer les modifications apportées aux modèles, cliquez sur No (Non).
  6. Le cas échéant, cliquez sur l’onglet Map (Carte) pour activer la vue Map (Carte).

    À présent que vous savez comment fonctionne chaque modèle, vous allez les exécuter pour créer des couches de points chauds par année et les fusionner dans un résultat final unique.

  7. Dans la fenêtre Catalog (Catalogue), double-cliquez sur Analyze Day/Time Hot Spot Trends (Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure).

    La fenêtre Geoprocessing (Géotraitement) s’ouvre sur les paramètres du modèle. Ces paramètres ressemblent à ceux du modèle que vous avez exécuté précédemment.

  8. Définissez les paramètres suivants :
    • Dans Crash Data (Données d’accidentalité), sélectionnez All Crashes (2010 to 2015) (Tous les accidents [2010 à 2015]).
    • Dans Days (Jours), sélectionnez Monday (Lundi), Tuesday (Mardi), Wednesday(Mercredi), Thursday (Jeudi) et Friday (Vendredi).
    • Dans Beginning Hour (Heure de début), saisissez 15.
    • Dans Ending Hour (Heure de fin), saisissez 17.
    • Dans Space Time Hot Spots (Points chauds spatio-temporels), saisissez Work_Week_3_to_5_Trends.

    Paramètres du modèle Analyser les tendances des points chauds Jour/Heure

  9. Cliquez sur Run (Exécuter).

    Le modèle s’exécute. Comme l’analyse du précédent modèle est effectuée six fois, son exécution prendra probablement plusieurs minutes.

    Une fois le modèle exécuté, la nouvelle couche est ajoutée à la carte. Contrairement aux autres couches que vous avez créées, dont la symbologie distinguait des zones de points chauds ou froids, cette couche est symbolisée par une seule couleur. Vous ne pouvez donc pas en tirer grand-chose dans l’immédiat. Vous allez définir vous-même la symbologie de cette couche.

  10. Enregistrez le projet.

Crée une scène

La couche en sortie du modèle comprend six versions de chaque segment de route, une par an. Chaque version possède un attribut distinct d’analyse des points chauds, qui indique l’existence ou non d’une agrégation significative de taux d’accidents élevés.

Pour afficher ces données, vous allez représenter visuellement chaque segment de route sous forme de ruban et les empiler verticalement dans une scène 3D. Vous pourrez ainsi voir les six versions de chaque segment de route en même temps et identifier les zones problématiques persistantes ou celles qui deviennent plus ou moins problématiques au fil du temps.

Pour commencer, vous allez appliquer la symbologie de points chauds par défaut à la sortie du modèle. Vous pouvez appliquer la symbologie provenant de l’une de vos autres couches de points chauds.

  1. Dans la fenêtre Geoprocessing (Géotraitement), recherchez et ouvrez l’outil Apply Symbology From Layer (Appliquer la symbologie d’une couche).

    Cet outil prend la symbologie d’une couche pour l’appliquer à une autre.

  2. Dans Input Layer (Couche en entrée), sélectionnez Work_Week_3_to_5_Trends. Dans Symbology Layer (Couche de symbologie), sélectionnez Road_Crash_Hot_Spots.

    Paramètres de l’outil Appliquer la symbologie d’une couche.

  3. Cliquez sur Run (Exécuter).

    La symbologie de points chauds connue est appliquée à la couche. Vous allez maintenant créer une scène 3D qui vous permettra d’afficher la couche en 3D.

  4. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Insert (Insertion). Dans le groupe Project (Projet), cliquez sur la flèche de la liste déroulante New Map (Nouvelle carte) et sélectionnez New Local Scene (Nouvelle scène locale).

    Option Nouvelle scène locale

    Une scène est créée. Vous allez modifier le fond de carte pour qu’il corresponde à la vue Map (Carte).

  5. Sur le ruban, dans l’onglet Map (Carte), dans le groupe Layer (Couche), cliquez sur Basemap (Fond de carte). Sous 2D Basemap (Fond de carte 2D), choisissez Light Gray Canvas (Nuances de gris clair).

    Vous allez ensuite copier la sortie du modèle dans la scène.

  6. Activez la vue Map (Carte) et copiez la couche Work_Week_3_to_5_Trends. Activez la vue Scene (Scène) et collez la couche dans la fenêtre Contents (Contenu).

    La couche est ajoutée à la scène sous forme de couche 2D. Comme vous souhaitez symboliser la couche en 3D, vous allez la déplacer.

  7. Dans la fenêtre Contents (Contenu), faites glisser la couche Work_Week_3_to_5_Trends dans le groupe 3D Layers (Couches 3D).

    Couche déplacée dans le groupe Couches 3D

    Une fois la couche déplacée, il est possible qu’elle ne s’affiche pas complètement dans la scène. Vous pouvez en outre recevoir un avertissement relatif au nombre excessif de requêtes d’affichage. Vous allez ajuster les paramètres de visibilité de la couche pour qu’elle soit visible uniquement en cas de zoom avant et afficher moins d’entités simultanément dans la scène.

  8. Dans la fenêtre Contents (Contenu), cliquez avec le bouton droit sur la couche Work_Week_3_to_5_Trends, puis sélectionnez Properties (Propriétés).
  9. Dans la fenêtre Layer Properties (Propriétés de la couche), dans l’onglet General (Général), modifiez Farthest distance (Distance maximale) sur 8 000 pieds.

    Paramètre Distance maximale défini sur 8 000 pieds

  10. Cliquez sur OK.

    La couche n’est plus visible sur l’étendue globale des données et le rendu finira par s’effacer.

  11. Dans l’onglet Map (Carte), cliquez sur Bookmarks (Géosignets) et sélectionnez Melbourne.

    Sur cette étendue, la couche devient visible.

Visualiser les résultats en 3D

Maintenant que vous avez ajouté la couche à une scène, vous allez l’afficher et la symboliser en 3D. Tout d’abord, vous allez extruder les segments de route de la surface cartographique, de façon à leur donner une apparence tridimensionnelle. Pour faire en sorte que la surface cartographique soit complètement plate, vous allez désactiver le service d’altitude de la scène. Ce service, qui contient des données d’altitude du monde réel, a été ajouté à la scène par défaut.

  1. Dans la fenêtre Contents (Contenu), sous Elevation Surfaces (Surfaces d’altitude), décochez WorldElevation3D/Terrain3D.

    Surface d’altitude désactivée

    Ensuite, vous allez extruder les segments de route pour leur donner l’apparence de rubans flottant à la surface cartographique. Vous allez d’abord choisir le type d’extrusion. Comme vous souhaitez que les segments de route soient extrudés à partir de la base de la carte, vous allez les extruder à partir de leur hauteur de base.

  2. Dans la fenêtre Contents (Contenu), vérifiez que la couche Work_Week_3_to_5_Trends est sélectionnée.
  3. Sur le ruban, cliquez sur l’onglet Feature Layer (Couche d’entités). Dans le groupe Extrusion, cliquez sur Type et sélectionnez Base Height (Hauteur de base).

    Option Hauteur de base

    Vous allez à présent créer une expression pour déterminer la profondeur de l’extrusion des segments dans l’espace 3D. Vous allez attribuer à chaque ruban de segment de route une hauteur de 50 pieds. (Vous pouvez tester différentes valeurs d’extrusion si vous le souhaitez.)

  4. Dans le groupe Extrusion, cliquez sur le bouton Extrusion Expression (Expression d’extrusion).

    Bouton Extrusion Expression (Expression d’extrusion)

    La fenêtre Expression Builder (Générateur d’expressions) s’affiche.

  5. Dans Expression, saisissez 50. Cliquez sur OK.

    La couche est extrudée ; cependant, les six versions annuelles de chaque segment de route étant toutes superposées, vous ne pouvez en voir qu’une à la fois.

    Vous allez créer une séparation entre les différents segments de route afin que chaque segment annuel soit positionné à une altitude distincte du sol.

  6. Dans la fenêtre Contents (Contenu), double-cliquez sur la couche Work_Week_3_to_5_Trends. Dans la fenêtre Layer Properties (Propriétés de la couche), cliquez sur l'onglet Elevation (Altitude).
  7. Dans Features are (Les entités sont), sélectionnez Relative to the ground (Par rapport au sol). Cliquez sur le bouton Set an expression (Définir une expression).

    Bouton Définir une expression

    Comme les années étudiées s’étendent de 2010 à 2015, vous allez créer une expression permettant de soustraire 2010 à l’année et de multiplier le résultat par 60. Ainsi, pour l’année 2010, l’altitude sera égale 0, pour l’année 2011, elle sera égale à 60, pour 2012, elle sera égale à 120, etc. Comme les années ont été extrudées à une hauteur de 50 pieds, cette expression permet également de créer une séparation de 10 pieds entre chaque année.

  8. Dans la fenêtre Expression Builder (Générateur d’expressions), créez (ou copiez et collez) l’expression suivante :

    ($feature.AnalysisYear - 2010) * 60

  9. Cliquez sur OK. Dans la fenêtre Layer Properties (Propriétés de couche), cliquez sur OK (OK).

    Pour finir, vous allez modifier le symbole des zones qui ne sont ni des points chauds, ni des points froids, afin de les rendre invisibles. Votre scène mettra ainsi en évidence les zones de points chauds.

  10. Dans la fenêtre Contents (Contenu), dans Work_Week_3_to_5_Trends, cliquez avec le bouton droit sur le symbole Not Significant (Non significatif) et sélectionnez No color (Aucune couleur).

    Option No Color (Aucune couleur)

  11. Ouvrez le géosignet 3D Zoom (Zoom 3D) et explorez-le.

    Géosignet Zoom 3D

    Les points chauds de chaque année sont situés à une hauteur différente. Les points chauds de 2010 figurent tout en bas et ceux de 2015 sont tout en haut. Au niveau du géosignet, plusieurs zones sont devenues des points chauds récemment, certaines ont été des points chauds de manière sporadique et d’autres ont été des points chauds, mais ne le sont plus.

    Ces tendances donnent aux autorités du comté une idée des endroits où les points chauds de collision changent. Les autorités peuvent également voir si les modifications apportées au réseau routier pendant la période analysée ont eu une influence sur la survenue des accidents.

  12. Explorez par vous-même le reste de la zone d’étude, en inclinant et en déplaçant la scène s’il y a lieu.
    Remarque :

    Si vous avez besoin d’aide pour la navigation en 3D, consultez la rubrique Navigation en 3D.

  13. Enregistrez le projet.

Dans ce didacticiel, vous avez répondu à plusieurs questions :

  • Quels intersections et axes routiers du comté de Brevard enregistrent les taux d’accidents les plus élevés ?
  • Où et quand y a-t-il le plus d’accidents ?
  • En quoi le modèle spatial des accidents mortels diffère-t-il du modèle spatial des accidents de la circulation ?
  • En quoi le modèle spatial des taux d’accidents pendant les trajets des après-midis des jours de travail diffère-t-il du modèle global des taux d’accidents ?
  • Au fil du temps, quels intersections et axes routiers constituent des zones accidentogènes persistantes ?

Vous pourriez développer ce même processus pour répondre aux questions supplémentaires suivantes :

  • Quelles sont les zones de points chauds des accidents impliquant des conducteurs âgés, des jeunes conducteurs ou des conducteurs alcoolisés ?
  • Où et quand les accidents impliquant des conducteurs âgés, des jeunes conducteurs ou des conducteurs alcoolisés s’agrègent-ils spatialement ?

Les réponses à ces questions vous permettront de faire des recommandations plus éclairées sur les plans d’action et autres mesures visant à réduire les accidents de la route à l’avenir et à sauver des vies. Allez plus loin en appliquant ce processus aux données de votre localité. Ce processus pourrait également convenir à l’analyse d’autres domaines, comme la criminalité, la fraude ou les déclarations de sinistre.

Vous trouverez d’autres didacticiels dans la bibliothèque des didacticiels.